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Nous avons enfin retrouvé (en 2007) des documents d'époque (authentiques) qui nous permettent de dater précisément la création d'une Confrérie de Saint-Sébastien à Provins en 1755. Ces documents sont essentiellement
constitués de deux tomes de l'Histoire Civile de Provins, ouvrages
conservés au Fond Ancien de la ville. Ces ouvrages entièrement
calligraphiés constituent les registres officiels de la Ville de
Provins. On peut y trouver de nombreux renseignements sur les us et coutumes
du 18ème siècle.
Ce qui est certain, c'est qu'au Moyen Age, l'arbalète était répandue en tant qu'arme de défense et de guerre. Précise, puissante, facile d'utilisation, l'arbalète est considérée comme très meurtrière et le concile de Latran (1139) interdit son usage entre les armées chrétiennes, laissant son emploi libre contre les musulmans (déjà !). Malgré le bref d'Innocent III (bref = lettre du Pape portant sur une question d'ordre privé, NDLR) confirmant l'interdit, Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion arment d'arbalètes leurs troupes à pied. Au cours du Moyen Age, les arbalètes les plus légères se bandent à l'aide d'un crochet qui s'ajuste à la corde, le pied maintenant l'arbrier au sol grâce à un étrier placé à l'avant de l'arme. La cadence de tir comparée à celle de l'arc est inférieure, en effet si au XIVe siècle un archer décoche douze flèches en une minute, un bon arbalétrier tire seulement deux carreaux. Les grandes arbalètes à
moufle qui apparaissent au début du XVe siècle ont une puissance
exceptionnelle, d'une portée comparable à celle des grands
arcs soit, une centaine de mètres en tir tendu, et trois cent soixante
mètres environ en tir parabolique, mais avec une puissance de pénétration
plus importante grâce à une grande vitesse initiale. Le "moufle"
ne sert qu'à bander l'arc, il est retiré ensuite pour le
tir. Le dernier grand-maître des arbalétriers fut Aymar de Prie ( 1527). Depuis 1515, cette charge est réunie à celle de grand-maître de l'artillerie. Le Roi Charles IX (règne de 1560 à 1574) supprime par décret arbalétriers et archers : "pour ce que à présent les arcs et arbalestres ne sont en usage de défense, tous les arbalestriers et archers seront dorénavant tenus porter harquebuse au lieu des arcs et arbalestres...". L'arme à feu naissante avait eu raison des arcs et arbalètes. Voici quelques textes extraits de livres sur Provins que l'on peut consulter à la bibliothèque de la ville : |
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Cette compagnie ne dura pas bien longtemps
puisqu'à la Révolution de 1789, toutes les compagnies d'arc
furent dissoutes. Beaucoup d'entre-elles se reformèrent au 19ème
siècle, dont celle de Provins,d'abord refondée en 1755
mais dont nous n'avons pas retrouvé trace d'existence avant 1969. Lisez aussi ce que la commission des traditions du Comité Départemental de Seine-et-Marne a publié sur son site à l'adresse suivante : http://www.chez.com/cd77/tradition.htm
HISTOIRE CONTEMPORAINE En ce qui concerne le 20ème siècle, le premier texte fondateur que nous possédons date du 15 janvier 1969. Il s'agit d'une lettre de M. Jacques NADAL (demeurant à Sourdun) adressée au Président de la Ronde de Paris, M. HALLOT (plus précisément, la Ronde Mutuelle des Compagnies d'Arc de Paris et de l'Île-de-France, dont le siège était à la même adresse que celle de la FFTA, à l'époque au 14 du Boulevard d'Ornano à Paris18ème). Voici le texte de cette lettre : |
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Deux jours plus tard, M. HALLOT renvoyait les renseignement demandés et le 6 février, un courrier adressé à la Préfecture était rédigé à Sourdun en ces termes : |
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Cette date du 5 février
est donc celle de la création de la Compagnie d'Arc de Provins, création
officiellement parue dans le Journal Officiel du vendredi 28 Février
1969, en page 2175. Le 30 septembre 1975, un courrier d'Olivier ROUGET à la Sous-préfecture de Provins annonçait le changement d'adresse du siège de la Compagnie au domicile de M. Patrice LIBERT, décision prise en assemblée générale le 2 mars 1975. Ces changements furent publiés au Journal Officiel en date du 11 mars 1976. Un nouveau bureau fut élu : Président : Claude LOUIS Vice-Président : Jean-Louis FOUCHER Secrétaire-Trésorier : Olivier ROUGET Censeur : Hélène ROUGET Matériel : Patrice LIBERT Suppléant : Jean-Claude GIZOLME Suppléant : Lionel LEDAN (en mémoire duquel le Challenge portant son nom est remis en jeu chaque année) A partir de cette date, le terrain d'entraînement (tir FITA, tir en campagne et tir chasse) fut transféré à Chalautre-la-Petite (voie aux Vins) durant une quinzaine d'années. |
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